L’économie wallonne recule de 8,6% en 2020 – Entreprises

L’économie wallonne devrait reculer de 8,6% en 2020 et augmenter de 6% l’an prochain, selon une estimation faite mercredi par l’Institut wallon d’évaluation, de prévision et de statistique (Iweps).

À l’échelle nationale, le Bureau de la planification et la Banque nationale s’attendent à une baisse d’environ 10% du produit intérieur brut. La situation dans le sud du pays est donc moins négative.

« En revanche, d’ici 2021, la plus grande vulnérabilité des acteurs économiques wallons, notamment liée à la taille des entreprises, à leurs plus gros problèmes de liquidité et de solvabilité, et à la diminution de la capacité financière des ménages, augmenterait la création d’emplois et la reprise de la question », a déclaré Iweps.

Le recul du marché du travail resterait donc limité cette année, avec une perte de 7 000 emplois (-0,6%), mais les effets de la crise seront plus marqués en 2021 (-17 000, soit -1,3%).

Les investissements devraient fortement chuter au premier semestre 2020 et, compte tenu de l’incertitude, la reprise ne devrait pas se produire prochainement, prédit l’Institut. Compte tenu de la nécessité de trouver un équilibre financier, la relance de l’investissement privé devrait également être davantage maîtrisée l’année prochaine.

La consommation publique (+ 3%) serait le seul facteur qui contribuerait positivement à la croissance en 2020, notamment à travers l’achat d’équipements pour lutter contre la pandémie, a précisé Iweps. L’année 2021 devrait être caractérisée par une croissance nulle (+ 0,1%).

À l’échelle nationale, le Bureau de la planification et la Banque nationale s’attendent à une baisse d’environ 10% du produit intérieur brut. La situation dans le sud du pays est donc moins négative. « En revanche, en 2021, la plus grande vulnérabilité des acteurs économiques wallons, notamment liée à la taille des entreprises, à leurs problèmes de liquidité et de solvabilité accrus et à la capacité financière réduite des ménages, devrait peser plus lourdement sur l’emploi et la reprise des la question « , a expliqué Iweps. Le recul du marché du travail resterait donc limité cette année, avec une perte de 7 000 emplois (-0,6%), mais les effets de la crise seront plus prononcés en 2021 (-17 000, ou -1,3%) Les investissements devraient fortement baisser au premier semestre 2020 et, compte tenu de l’incertitude, la reprise ne se fera pas rapidement, prévoit l’Institut, avec la nécessité de trouver un équilibre financier, la relance l’investissement privé sera encore maîtrisé l’an prochain La consommation publique (+ 3%) serait le seul facteur contribuant positivement à la croissance en 2020, notamment par l’achat d’équipements pour combattre les pandémies, a déclaré Iweps. L’année 2021 devrait être caractérisée par une croissance nulle (+ 0,1%).