(AOF) – La Commission européenne a approuvé l’acquisition de Bombardier Transport par Alstom. Cette autorisation est conditionnée au respect intégral d’une gamme d’engagements proposés par Alstom.

Ce dernier a donc proposé de vendre les actifs de Bombardier actuellement alloués au «Zefiro», la plate-forme de train à grande vitesse développée en collaboration avec Hitachi. Alstom s’est également engagé à prendre une série de mesures pour maintenir l’offre conjointe de Bombardier et Hitachi à HS2, un projet qui représente aujourd’hui la meilleure opportunité de produire du matériel roulant à grande vitesse en Europe.

Alstom a également proposé la vente de la plate-forme principale Coradia Polyvalent d’Alstom; l’usine Alstom de Reichshoffen en France; L’unité principale Talent 3 de Bombardier et l’usine Bombardier à Hennigsdorf, en Allemagne.

Le groupe a en outre proposé de fournir des dispositifs embarqués hérités au profit des concurrents du secteur de la signalisation, ainsi que les informations et l’assistance nécessaires pour garantir la compatibilité.

Enfin, Alstom a proposé de fournir des équipements embarqués hérités au gestionnaire d’infrastructure néerlandais ProRail au profit de tous les opérateurs intéressés.

Les engagements finaux répondent aux problèmes de concurrence identifiés par la Commission dans le cadre de l’acquisition de Bombardier par Alstom et se sont considérablement améliorés grâce aux contributions des acteurs du marché. La Commission a donc conclu que l’opération, telle que modifiée par les engagements, ne soulève pas de problèmes de concurrence.

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Biens d’équipement

Après quatre années de forte croissance, tirées principalement par l’aviation, l’automobile et la mécanique, les achats de machines-outils en France ont légèrement reculé en 2018, selon l’étude de marché annuelle de Symop, le syndicat de l’industrie. . Les ventes en France ont atteint 1,632 milliard d’euros, en baisse de 0,6% par rapport à 2017. Face à ce ralentissement, les producteurs français ont mieux résisté que leurs voisins européens, notamment l’Allemagne et l’Italie. Leur position sur des marchés de niche assez haut de gamme leur est donc favorable. Avec 739 millions d’euros de machines produites en 2018, elles ne représentent que 3% de la production européenne. Les commandes progressent très légèrement (+ 0,9%).

Le Symop s’attend à une croissance limitée de 2% du marché des machines-outils en 2109 en raison de la situation internationale, caractérisée par le Brexit et la guerre commerciale sino-américaine.